TLF / FNTR : la convergence est en route

TLF et la FNTR ont officialisé leur rapprochement au national lors des Journées TLF du 26 juin 2014. Dans l’Hexagone, on connaît déjà la liste des premières régions qui seront « convergées ».

 

La convergence est en marche. Une convergence, pas une fusion. Les Journées TLF, qui se sont tenues à Paris le 26 juin, ont été l’occasion pour Yves Fargues et Jean-Paul Deneuville d’officialiser le rapprochement de leur fédération respective.

Devant une assistance venue également écouter Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président du Medef, demander au gouvernement de lancer les réformes structurelles réclamées par le courant libéral français et européen, le président de l’Union TLF et le directeur général des services à la FNTR ont tenu à expliquer les raisons de leurs fiançailles. Pas question de coup de cœur. Mais d’ADN.


Partager le même nid

« Nous recherchions une convergence avec une fédération Route qui n’ait pas un ADN très différent du nôtre. Il n’y a plus les moyens de financer trois fédérations concurrentes », a déclaré Yves Fargues.

« Nous sommes condamnés, comme nos adhérents, à mutualiser et optimiser nos coûts. Il nous faut donc trouver des synergies, des convergences, dans le respect de nos identités. Nous avons des ADN compatibles mais différents », a enchaîné Jean-Paul Deneuville.

Les fiancés feront prochainement maison commune. Comme L’Officiel des Transporteurs l’a annoncé, la FNTR et TLF vont partager le même « nid » dès janvier 2015, dans le cadre d’une Maison du Transport qui devrait également héberger l’Unostra, les voyageurs de la FNTV, les déménageurs de la CSD, les ambulanciers du CNSA, les transporteurs de fonds de la Fedesfi. Selon nos informations, cette maison du transport devrait s’installer dans un immeuble du 17ème arrondissement de Paris appartenant à Klésia.

Des coprésidences en région

Cette étape sera la première d’une longue liste d’économies d’échelle que sont contraintes de réaliser les fédérations professionnelles, confrontées à une érosion régulière du nombre de cotisants. Érosion liée aux défaillances, nombreuses, dans le TRM, mais également aux concentrations d’entreprises, aux économies recherchées par ces mêmes entreprises et, enfin, à une relative défiance qui s’est installée chez nombre de petits patrons du secteur vis-à-vis des organisations patronales.

Le rapprochement TLF-FNTR coïncide avec l’arrivée d’Yves Fargues à la tête de l’Union TLF. L’ancien patron de Gefco n’a pas hésité à tailler dans le vif. Au plan politique d’abord, avec cette séparation brutale d’avec l’OTRE. Puis en interne, lorsqu’il s’est agi de s’attaquer aux déficits qui gangrenaient les comptes de sa fédération.

source : L’officiel des transporteurs