Six des huit raffineries françaises ont été techniquement mises à l’arrêt le 23 mai 2016. Sur les 12 000 stations-service de l’Hexagone, plus de 1 500 sont en rupture partielle ou totale de carburant. La distribution en vrac de gazole n’échappe pas à la pénurie.

Six des huit raffineries françaises étaient à l’arrêt le 23 mai, touchées par des actions à l’intérieur des sites contre le projet de loi El Khomri, selon les déclarations à l’AFP d’Emmanuel Lépine, de la branche pétrole de la CGT. Seules deux raffineries Esso continuent de fonctionner, à Fos-sur-Mer et Notre-Dame-de-Gravenchon (76), avec des expéditions perturbées par des manifestations en dehors du site. Parmi les raffineries de Total, trois d’entre elles subissent « l’arrêt de certaines unités », implantées à Gonfreville-l’Orcher (76), Donges (44) et Feyzin (69). Le site de Grandpuits (77) n’est pas à l’arrêt. Il a toutefois décidé de reconduire la grève pour 72 heures tout « en empêchant toute sortie de produits pétroliers », sur route ou par pipeline. Lire la suite de l’article dans WK Transport & Logistique